Son corps tremblait énormément, tous ces membres semblaient vouloir prendre une direction opposé, alors qu'elle avançait vers l'avant. Son regard doux se changea précipitamment en un regard plus intense, mystérieux, et sans l'ombre d'un doute ces pensés fulguraient vers le noir. Sa silhouette fine passa à travers une porte, cherchant à ne pas se faire repéré. Sur elle, un pantalon moulant, une chemise en soie blanche ainsi qu'un chemisier noir ouvert. Derrière elle, quelqu'un la fixait avec une soif de vengeance, elle le savait très bien. Depuis maintenant un ans, tout avait été différent. Mais pour la première fois, elle pénétrait dans cette maison de Hamper Lane. Elle détestait ce quartier de riches, elle l'avait toujours détesté. Odile préférait de loin sa vie d'avant dans sa maison avec sa fille mais surtout avec son mari. Elle fit quelques pas avant de refermer la porte derrière elle. Devant elle se dressait un des hommes de son mari, son bras droit, celui qui maintenant prenait soin de lui à la place de la femme de Andy, soit elle. La blonde se retourna entendant des cris de l'autre côté de la porte. Si tu la ferme pas, tu seras le prochain repas de Lucy. Odile se retourna vers Gary, s'approcha et tous deux s'étreignirent pendant quelques secondes. Tu attends quoi pour me dire que je t'ai manqué! La jeune femme avait une larme qui coulait doucement sur sa joue. L'homme avec son pouce retira la larme et lui fit un sourire de compassion. Nothing new. I'm sorry. Elle baissa la tête avant de sortir de la pièce en furie, claquant la porte derrière elle avançant jusqu'à la porte pour sortir de la maison. Elle resta pourtant planté devant celle-ci, la tête basse pleurant de rage, de frustration. Elle avait détruit elle-même son propre monde de conte de fée, avait tiré sur la détente. Personne d'autre n'avait commis ce drame à sa place. Elle l'avait fait pour la sécurité de tous, mais qui d'autre à part Gary le savait ? La voilà maintenant, réduit au néant.

Une giclé de sang m'atteint au visage et je crachai le liquide qui était entré dans ma bouche. J'ouvris la main et le corps mort tomba au sol. Je frottai mes mains ensemble avant de les secouai pour retirer le sang qui s'y trouvait, du moins le dégoulinant. Je baissai les yeux vers ma victime et voyait sa chair se détachai de ses os. J'eus un large sourire et l'enjambai pour sortir de la pièce. Mon complet gris ne l'était plus, mais pourtant, j'aimais cette couleur qui me restait collé à la peau. Un pied devant l'autre, je faisais arrêter tout le monde. Les têtes, je les faisais tourner et la peur flottait à mon passage. Une main dans ma poche droit et l'autre dans mes cheveux, je me dirigeai vers la sortie, en croisant Gary qui pris son portable rapidement pour empêcher toute personne d'approcher la maison, vu mon accoutrement. J'ouvris la porte et me retrouvai à l'air frais. Je descendis les marches et me postai dans le stationnement en regardant au loin. Je pris mon paquet de cigarette et le portai entre mes lèvres et attrapai une cigarette pour remettre le paquet dans ma poche. Je sortis ensuite un briquet et allumé ma clope pour le remettre a sa place. Je fumai un peu avant de réalisé qu'une blondinette se trouvais en haut des escaliers. » Tu m'explique ce que tu fais ici Dunhill ? T'avais pas congé? Je ne savais pas pourquoi, mais cette fille est bizarre, je la croise énormément depuis quelques temps. J'en ai un peu marre d'avoir l'impression qu'elle me surveille, j'ai toujours quelqu'un sur mon épaule. J'en ai assez de Gary et de Gracie, je n'ai pas envie d'avoir une personne de plus sur le dos.

Ces cheveux blonds soufflaient avec le vent, alors que son corps frêle avançait sans dire le moindre mot, la respiration courte, le sang se glaçant à l'unique pensé de le revoir vivant sans aucun souvenir. Elle se souvenait de tous dans les moindres détails, du début jusqu'à la fin, du premier moment, jusqu'au dernier. Tout ce qu'ils avaient jadis accomplis tel des acolytes, ou bien un couple. Chaque minute avait sa place dans la mémoire ténébreuse de Odile, alors que celle de Andy lui jouait de mauvais tour. Elle avait prit un ans à s'obstinée qu'il retrouverait rapidement la mémoire, et après tout ce temps, elle ne pouvait que ce résoudre au pire. Peut-être était-il tout bêtement dû pour tout oublier. Mais elle ne se le permettait pas, jamais elle ne pourrait se pardonner son acte, elle avait les répercutions aujourd'hui, mais comment pourrait-elle laissé la personne qui comptait le plus à ces yeux, mourir dans un amnésie sombre, noire. Odile était perché devant la porte, impuissante. Combien maintes fois avait-elle supplié Gary de faire quelque chose, de tout raconter à Andy, de ne pas le laisser se souvenir, que peut-être jamais ne retrouverait-il la mémoire. À chaque fois, il lui répondait d'attendre, que la patience lui serait utile dans cette cause. Cette réponse la laissait colérique, insatisfaite. Elle avait tiré sur son mari pour sa protection à lui, mais aussi pour celle de sa fille. Elle n'aurait jamais fait un tel geste ayant toute sa tête. La blonde était dans le hall d'entré de la maison victorienne, prête à s'en aller. Elle tomba pourquoi nez à nez avec Andy, ce qui eu le dont de la refroidir un peu. Elle le regarda, émotionnelle, sentant qu'elle pourrait craquer d'une minute à une autre. Ne t'en fais pas, je ne venais pas pour toi mais pour Gary. Contrairement à plusieurs de ces employés, Odile avait refusé strictement de vouvoyer Andy ou de parler une autre langue avec lui. Elle parlait sa langue natale, et s'il n'était pas content, et bien elle s'en fichait. Gary ne laisserait jamais Andy tuer sa propre femme. Il ne pourrait laisser la pauvre Mattie sans parents. Congé? Je suis avocate, je travaille même les fins de semaines, Sibley. Elle avait fait exprès d'utiliser l'ancien nom de famille d'Andy, pour essayer de lui faire rappeler autre chose que cette garce de Garcie.

En ce samedi des plus déconcertant, je n'avais pas envie de m'embêté avec une blondinette au fort caractère. Ne me demandez pas pourquoi, mais elle me fait rire. Le ton qu'elle utilise avec moi, son vocabulaire des plus familiale, qui aurait cru que je laisserais quelqu'un me parler ainsi. Avec elle j'étais plus indulgent, allez savoir pourquoi. Je ne sais pas vraiment et je n'ai pas non plus envie de savoir. Ce n'est pas comme si on allait m'apprendre que c'était ma femme! Tu parle de bêtises. Moi marié ? Ce serait une énorme blague. À moins d'y être forcé, je ne le serai jamais. Restant immobile dans le bas des escaliers, ma cigarette entre les lèvres je fermas les yeux un instant laissant le vent se mêler au sang et a mes cheveux. Je poussai un soupire basculant la tête vers le sol. J'avais complètement ignoré le fait qu'elle venait voir Gary, elle était tout de même là un jour ou je préfères n'avoir personne dans mes pattes. Il n'y avait que Gary, ma chef de sécurité et quelques hommes, les autres étaient chez eux et dorlotait surement leur femme et leurs enfants. Je n'aurai jamais d'enfant, par principe de la vie. Pourquoi un mec mêlé autant que moi à la mort serait capable de gardé un gamin en vie ? Je n'ai pas les capacités requise pour ça. Après queqlues secondes dans le noir, je sentis un mal de tête me prendre par la tête et je sentis une douleur atroce au cerveau. Je retins, dans un grincement de dent, les soupires de douleur et échappé ma cheminé au sol. Ce n'était pas la première fois que ça m'arrivait. Je portai rapidement ma main à ma tête et grimaçai de plus en plus voyant quelques imagines flou, toujours le même moment. Une arme, une détention, un nom au loin une balle suivit d'une douleur et puis plus rien. Je plaçai ma main sur mon front en tapant du pied puis en grognant. » Putain tu vas comprendre que les samedi je veux personne ici, même pas une sale avocate insolente comme toi! J'avais repris mes esprits. Je me tournai rapidement vers elle et montai les marches avant de l'agrippai par la gorge pour la plaquai contre colonne. » Et sort Sibley de ta tête, je suis pas un Sibley, c'est le nom de cette maison. Je la plaquai brusquement de nouveau entendant un léger craquement. J'eus un sourire sadique et la porte s'ouvrit dans un coup de vent et la tête qui m'était la plus familière fis son apparition. Je poussai un soupire et relâchai la pression sur sa gorge pour faire un pas en arrière. » Tu as de la chance... Je m'adressai ensuite à Gary. » your little protected, I do not want to see here without my permission. J'étais intrigué par elle simplement par le fais que Gary la protègeait autant. Je jetai un coup d'oeil à ce dernier qui attendait l'approbation de mademoiselle sauterelle Dunhill avant de partir. Je grognai en sa direction et il retourna à l'intérieur me laissant seule de nouveau avec elle. Je ne sais pas comment ça va se terminer.

Toutes ces années avaient passés si vite, que nul n'avait vu le temps passé. Personne n'avait même daigné les informer de la date et l'heure de chaque jour. Ils vivaient leur vie, un jour à la fois, ne visionnant pas le futur, essayant de ne pas le faire, du moins. L'étape la plus dur de leur vie était en train d'arriver, ils ne savaient, et se supportait. Qui d'autre aurait réussi à traverser cette épreuve, qu'eux ? Odile avait été détruite, désolé de faire se geste pour la sécurité de Andy. Avait-elle le choix après tout ? Elle y avait pensé mainte et mainte fois afin de s'en assurer. Et maintenant tout allait de travers. Pourtant, lorsqu'elle vit Andy prêt de l'escalier, son coeur se mit à battre de nouveau, ces pensés divulguèrent dans un autre monde, elle retrouvait son passé, son tendre amour, tout ce qui avait jadis existé pour eux, et qui maintenant était réduit à néant. Chaque geste qu'il effectuait, elle le regardait avec une certaine admiration, qui était plutôt, de la nostalgie. Après un moment elle le vit réagir de façon dégénéré, un certain mal de tête d'après ce qu'elle pouvait observer. Odile s'approcha un peu plus. Et si c'était enfin le moment ? Celui où tout souvenir flou, tout moment tendre et noir revenait à la surface. Même dans ces rêves les plus fous, cet évènements ne se produisait jamais. Elle n'osa pas le toucher, sachant qu'il pourrait se retourner et la tuer, après tout la mémoire à ces limites et joue parfois des tours à ceux qui savent l'apprivoisé et qui pense détenir la parfaite vérité. L'amnésie de Andy n'avait amené que du mal à la famille, enfin, à Odile et à sa fille, Mattie. Il parla de nouveau, confirmant que rien ne s'était produit, il n'avait toujours aucun souvenir d'elle, de toutes ces années passé à ces côtés. Alors qu'elle allait parler, il la prit par la gorge. Elle reconnu en lui la bête, et non l'homme que jadis était avec elle jour et nuit. Le Andy qui adorait tuer, contrôler, et non celui qui se laissait bercer par la mélodie. Alors que sa vision s'assombrissait par le manque d'oxygène, sa tête la faisait énormément souffrir. Elle poussa même un cri lorsqu'elle se fit jeter vulgairement une seconde fois contre la colonne. Finalement, son héro, Gary, arriva, faisant arrêter toute activité terroriste de Andy envers elle. Elle se pencha respirant difficilement, haletant, essayant de reprendre son souffle. La blonde fit finalement un signe de tête à Gary afin qu'il puisse partir. Chaque jour, chaque parole, chaque geste avec ce Andy-ci était risqué, improbable, non-calculable. Ce n'est pas comme si c'était la première fois que tu manquais me tuer. Elle se craqua le cou, pour ensuite se remettre le dos droit, rajustant ces vêtements. Odile s'avança un peu vers lui dans un air de défi. Au passage, ta femme a demandé le divorce récemment, tu veux peut-être signé les papiers maintenant ? Bien sûr, elle jouait avec la vérité, avec le feu, et avec sa relation avec Andy. Elle voulait qu'il se rappelle et peu importe le prix, elle le retrouvait.

J'avais toujours cette soif que je n'arrivais à comblé. La gorge asséché, des envies inconnu, je n'arrivais pas à voir ce qui pourrais réglé ce manque. Était-ce peut-être mentale ? Je sais très bien que ça ne va pas bien dans ma tête, mais je vie avec. Hors de question que je livre à des imbécilités pour remplir le verre. Je préférais le voir vide que de connaître ce qui s'y trouvait avant. C'est comme lorsque l'on lave la vaisselle, on ne s'attend pas à savoir ce qu'il y avait dedans, on veut seulement y mettre quelque chose. La seule différente, c'est qu'il y a encore quelques goutes dans mon verre. Les nuits, je vois des images plus insolite les unes que les autres. Je n'ai jamais aimé connaitre ce qui c'était déjà passé. Si j'avais oublié, il y avait une raison. On voulait que je recommence à deux. Je ne comprend pas pourquoi j'ai oublié des fragments de ma vie, mais pas n'importe lesquelles, les cinq dernières années et mon enfance. Tout ce que je me souviens c'est de cette petite famille que j'ai en ce moment et ce que je fais de ma vie. Bon je suis médiocre comme personnage, je suis un tueur sanglant, violent et surtout impulsif. Mais j'assume d'être un odieux vivant. l'orgueil me tient en halène de laisser le temps aller. Il est hors de question que je provoque les souvenir, je ne m'abaisserais pas à ça. Je ne suis pas désespéré de ravoir mon ancienne vie, je suis bien ainsi. Ce qui est certain, c'est que cette femme a du caractère, je comprend pourquoi mon cher Gary me l'a conseillé, elle est entêté et je le vois très bien. La seule chose que je ne comprend pas, c'est qu'elle a cette fougue de parole, mais sa rudesse des mots n'est pas aussi présente dans sa présence. Pourtant elle se montre femme forte et ne se laisse pas marché sur les pieds, pas même par les autres employés, mais avec moi, elle perd tout puissance et reste aussi gracieuse et calme qu'un signe sur les eaux troubles. Elle m'intrigue, pourquoi a-t-elle autant de courage pour m’affrontai avec les mots mes ne coordonne pas ses actes avec ces derniers. Parfois, la regardant dans les yeux j’aperçois de la tristesse, mais je ne vois pas vraiment comment. Elle a une belle famille : du moins pour elle, moi je les déteste. Elle me sortit de mes songes et j’eus un rire des plus sarcastique et lui fis dos en regardant au loin. Je remontai les manches de ma chemise pour mettre mes doigts dans mes poches. Une oreille tendue vers l'arrière j'haussai un sourcil. Je baissai les yeux vers ma main gauche et n’aperçus aucune alliance, j'émis un rire sadique. » Ses dans ta tête sweet heart, je n'ai pas de femme. Machinalement, mon corps se retourna vers elle et la fit reculai de nouveau contre la colonne mais sans la toucher. Une main contre le mur à côté de la tête, mon visage près du sien, très près, je la fixai un moment. Un silence plana et j'eus un sourire en coin, elle me fixait droit dans les yeux. Je passai mes doigts dans ses boucles d'or et ajoutai un instant. » Je n'ai aucune patience pour avec une créature à mon bras Je me reculai un moment et descendis de nouveau les escaliers avant de me tourner vers elle avec un sourire charmeur et pathétiquement sadique. » Mais si j'en avais une, elle serait comme toi, mais plus agressive. Je les aimes comme ça. Je laissai tombai un rire et me retournai pour me mettre à marcher direction l'armurerie à l'autre bout du terrain. Le vent était agréable et me permettait de rester calme. Grâce à cette fraicheur, je me sentais aussi solide que le diamant et aussi léger qu'un nuage. Rien ne pouvait m'atteindre, pas même une balle. Les deux mains dans les poches, un nouveau mal de tête me prit de plein fouet, mais cette fois, il était dix fois plus fort. Je ne sus retenir un hurlement de douleur en prenant ma tête entre mes mains. Je me laissai tomber sur un genoux et puis appuyai l'autre contre la tête. J'avais tourné le coin de la maison, j'étais trop loin pour rentrer ou pour appeler quelqu'un. Je grimaçai ne cessant de hurler de plus en plus fort. Je ne supportais pas cette douleur, j'avais l'impression que mon cerveau allait exploser.