Jeune fille innocemment perdu dans l'immense vague intemporelle qu'est l'amour. La naïveté de l'âge et de l'amour, les seuls responsables de cet amour réel, fort, combustible de leur proches, d'eux-même. Leur amour, son amour, n'avait pas fait que des ravages considérables dans sa vie, mais dans celles de tout ceux autour d'eux. Elle était timide, bien réservé dans son coin, il était ce qu'on appellera le stéréotype de la poupée Ken, ou pour meilleur référence, Danny Zuko. Dans son petit monde à lui, tout était parfait. Dans celui de la jeune innocente, pourtant, tout paraissait pire de minutes en minutes, de jours en jours, bref vous savez compter. Elle était telle une fleur qui cherche à s'épanouir, et lui, comme un jardinier prêt à la prendre, lui donné de l'attention. Mais à bien y penser, il était un peu plus comme une abeille cherchant à aller butiner d'une fleur à une autre, tel un as de la drague. La fleur sauvage blanche qu'était à ce moment la jeune fille s'éprit de cet amour éphémère, le seul sur lequel elle pouvait compter. Bliss posa son crayon sur le bureau en chêne du salon dans son nouvel appartement, enfin celui qu'elle possédait depuis déjà quelques temps. Sa vie banale, monotone avait prit un rythme amusant quand elle avait décidé de la prendre en main. Cette décision n'avait pas été légère voire simple à se décider. Elle faisait partie de l'entreprise familiale depuis maintenant plusieurs années, et ce nouveau poste la faisait rêver. Mais comment pouvait-elle accepter, alors que sa vie entière n'était que mensonge. La révélation faite par l'hôpital à propos de son père l'avait mise sans dessus-dessous, c'était le cas de le dire. Elle aurait aimé croire qu'il s'agissait d'une erreur, d'un faux bond. Mais comme elle n'était sûre de rien, elle préférait se méfier. Bliss respira un grand coup d'air avant de regarder sa silhouette dans le miroir, rien de bien urgent à signaler. Petite fleur, que fais-tu seule dans ce si grand appartement ? La brunette se retourna vivement, puis regarda brièvement son interlocuteur: Neal. J'écris ? Elle vacilla quelques secondes avant de se précipiter sur son ami pour lui faire une accolade. Oh mon dieu merci. J'étais tellement seule. Tous se mirent à sourire, les deux meilleurs amis enfin réuni.